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Le crémant reprend des couleurs

Geneviève Goubin

Stoppée dans une dynamique soutenue, la consommation de l’effervescent remonte sur le marché français, ainsi que sur les exportations.

Le vin de fête a été malmené par l’arrêt des fêtes et mariages où il accompagne les réjouissances. En fin d’année 2020, les ventes avaient chuté e 15 %, mais « tous les espoirs sont permis »  affirme Charles Schaller président de la Fédération nationale des producteurs et élaborateurs de crémants. Cependant l’année 2021, « compliquée », annonce des volumes de production en baisse en raison des gelées tardives, seule l’Alsace a été épargnée, suivies de pluies abondantes à l’origine de maladies de la vigne. Pour autant, la filière reste confiante devant la diversité des crémants proposés par les appellations réparties dans les principaux vignobles de l’Hexagone. La garantie de qualité reste le privilège de la Fédération qui veille au grain en ce qui concerne l’application de l’utilisation du terme « Crémant ». Ces vins effervescents à appellation d’origine contrôlée sont élaborés en suivant un cahier des charges précis, dont la récolte manuelle, l’application de la méthode traditionnelle, deuxième fermentation en bouteille, élevage sur lie pendant 9 mois, teneur en sucre inférieure à 50g/l.