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Une année difficile pour la brasserie française

Geneviève Goubin

Après le report de l’édition du mois d’avril au 22 et 23 octobre prochain, le Salon du Brasseur a organisé une visioconférence le samedi 10 avril.

La table ronde # 1 a ouvert la matinée sur le thème « La situation de la brasserie française après un an de crise », avec la participation des représentants des deux syndicats : Brasseurs de France et le Syndicat national des brasseurs indépendants, (SNBI) ainsi que le représentant de producteurs de houblon et deux brasseurs indépendants.

Alors que la brasserie française « allait extrêmement bien » a déclaré Maxime Costille, délégué général de Brasseurs de France, la crise sanitaire est venue bouleverser la dynamique de la filière. « Les brasseurs avaient confiance, le secteur était devenu le premier créateur d’emplois. » Or, la fermeture des cafés-hotels-restaurants a plombé les ventes de bière mettant à mal l’équilibre financier des brasseurs. « Les répercussions sont très différentes selon les marchés » a souligné Jean-François Drouin, président du SNBI, en effet certains ont pu se maintenir avec les ventes directes chez les cavistes, en drive ou sur place, ou rattraper au cours de l’été. Les deux syndicats ont élargi leurs services de conseils et d’aides aux non adhérents, dans un esprit de solidarité de filière.